Les séries à la conquête du Mans - Peter Auto

Les séries à la conquête du Mans

Deuxième meeting 2021 des Séries by Peter Auto, l’Historic Racing marquait aussi le retour du public sur le circuit Bugatti du Mans. Si le soleil n’a pas toujours été au rendez-vous, les pilotes et les clubs étaient bien présents, avec plus de 500 voitures historiques et de prestige réunies dans l’enceinte du circuit. Rendez-vous les 23-24-25 juillet 2021 à Nogaro et en juillet 2022 pour Le Mans Classic.

Endurance Racing Legends

Le duel était attendu entre la Riley & Scott MK III C de Richard Cook (#4) et l’Aston Martin DBR9 (#53) de Richard Meins ayant participé aux 24 Heures en 2008. Mais c’était sans compter sur la remontada de Jean-Marie Muller (#41), lui aussi en Riley & Scott. Alors que le pilote a pris le départ en sixième position, il dépasse sans relâche les autres concurrents pour se retrouver deuxième. Mais l’Aston et Richard Meins (#4) ne se laissent pas faire et alors qu’il ne reste plus que deux tours de piste, l’anglais prend le dessus et sécurise la deuxième marche du podium.

Seconde manche, mais cette fois ci sans Jean-Marie Muller (#41) et sa Riley & Scott en raison d’un problème technique sur la voiture. Les spectateurs assistent à une course complétement différente de la veille. Richard Meins et son Aston Martin DBR9 (#53) sortent de piste. Contact avec la Dodge Viper GTS-R 2000 (#48), le britannique chute au classement. En tête de course, la Riley & Scott MK III C de Richard Cook (#4) suivie de près par Franck Morel en Dodge Viper GTS-R (#153). Dans son sillage, Soheil Ayari (#48) lui mets la pression et fini par trouver une ouverture à moins de 13 minutes du temps réglementaire. Le pilote à un objectif très clair, la victoire. Il est désormais dans l’aileron de la Riley. L’écart est inférieur à la seconde. Le suspense est à son comble. Surprise, moins d’une minute de course, Richard Cook (#4) s’est fait surprendre, il part à la faute, sa voiture est immobilisée à quelques mètres du drapeau. Quelle belle victoire pour la Viper GTS-R (#48) !

The Greatest’s Trophy

La première course du plateau The Greatest’ Trophy n’a pas été de tout repos pour Charles de Villaucourt et sa Lister Jaguar Knobbly (#22). Alors qu’il prend le départ en quatrième position sur la grille de départ, il arrive à menacer Christian Bouriez et sa redoutable Bizzarrini 5300 GT (#46). La fenêtre de pitstop est ouverte, les concurrents marquent l’arrêt obligatoire. L’occasion pour certain de laisser le volant à un autre pilote. Du côté de la Lister Jaguar Knobbly (#22), Charles de Villaucourt continue sur sa lancée et poursuit la course dans cette configuration. Il parvient même à prendre la tête. Mais surprise, au 15e tour, la Lister rencontre un problème technique et l’oblige à terminer l’épreuve au ralenti. Il sauve quand même les meubles en terminant sur le podium (troisième place). Christian Bouriez (#46) quant à lui est sauf pour cette fois !

Deuxième course du meeting. Les Bizzarrini sont données comme favorites avec en tête Christian Bouriez (#46), qui en effet domine largement la course avec sa 5300 GT. La bataille de la veille est toujours là. Charles de Villaucourt (#22) n’est pas loin. Au fil des tours, il creuse l’écart avec la Bizzarrini de Dirk Ebeling (#68). Mais c’était sans compter sur la ténacité de son adversaire qui lui aussi cherche à réduire au maximum la distance avec la voiture de tête ! Face à toute cette pression, Christian Bouriez (#46) part à la faute, tête à queue, Leon Ebeling sur la Bizzarrini 5300 GT (#68) prend la tête. Quant à la Lister Jaguar Knobbly (#22), le sort s’acharne sur Charles de Villaucourt, contraint à l’abandon à moins de cinq minutes de la fin en raison d’un problème de freins arrières.

Group C Racing

Le départ de la première course est emmené par le triple vainqueur des 24 Heures du Mans, Marco Werner en Gebhardt C88 (#125). La pluie s’invite doucement sur le circuit et le leader fait le choix de garder le même équipement pneumatique. Les conditions météorologiques compliquent la tâche, la moindre erreur de pilotage peut amener à la faute. Soudain, averse sur le circuit Bugatti, drapeau rouge, la direction de course immobilise les voitures. L’ensemble des concurrents en profitent pour équiper leurs automobiles de pneus rainurés. Reprise du duel entre Werner et Sinclair en Spice SE90 (#85). Au fil des tours, l’écart se creuse. Marco Werner passe le drapeau à damier en tête devant… Richard Meins en Jaguar XJR8 (#6) qui contre toute attente a effectué une belle remontée !

Seconde épreuve pour le Group C Racing dont le départ a lieu depuis la pitlane sous safety car en raison des conditions météorologiques. Le triple vainqueur des 24 Heures du Mans, Marco Werner (#125), prends la tête suivi de près par la Jaguar XJR8 (#6). La troisième position revient à Lark Eril Nielsen (#90). Soudain, la #6 est immobilisée au niveau du virage numéro huit, drapeau jaune, le pilote britannique quitte son véhicule, abandon, la deuxième place sur le podium se libère. De son côté la Gebhardt C88 (#125) mène toujours allégrement la course suivie désormais par la Porsche 962 C (#90) et Tony Sinclair en Spice SE90 (#85). La #85 qui écope de douze secondes de pénalités pour arrêt non réglementaire lors de son pitstop. Il conserve pour autant sa troisième place.

Sixties’ Endurance

Les Shelby Cobra s’élancent sous un beau soleil, désormais de retour sur le circuit. Damien Kohler (#16) réalise un beau départ et est parmi les favoris de cette course. Et pourtant, de la fumée se dégage du moteur au bout du cinquième tour. Retour aux stands. Le diagnostic tombe : problème de durite. Mais les mécaniciens de Gipimotors réparent rapidement la panne et la Shelby est de retour pour le septième tour. Longue sera la remontée. Le premier quart est mené d’une main de maitre par Yvan Mahé et la Shelby Cobra Daytona Coupé (#49) suivi de très près par Harvey Stanley en Shelby Cobra 289 (#72). Mais au fur et à mesure, c’est l’hécatombe pour les Cobra qui ne supportent très probablement pas la chaleur. Elles étaient neuf en tête de classement, elles ne sont désormais plus que cinq. La malédiction touche aussi la numéro #72 de Harvey Stanley qui est obligée de revenir au box en raison d’un problème de pompe à essence, apparemment défaillante, voir cassée. Pitstop, toutes les voitures passent aux stands. Après cet arrêt obligatoire, la tête du classement revient à Ralf Kelleners en Cobra 289 (#369). Alors qu’il ne reste plus que quelques minutes de course, parmi le top 10, on retrouve en septième place la Cobra 289 (#16) avec cette fois-ci Christophe Van Riet à son volant. Sublime remontée suite à ses problèmes de durite ! Même chose pour l’équipage Mille / Mahé qui a pris le départ à la soixante-huitième place et qui se retrouve désormais à la quinzième position. Drapeau à damier, Ralf Kelleners et Urs Beck (#369) remportent l’épreuve.

Classic Endurance Racing 1

Une seule et unique course pour le plateau Classic Endurance I. Toni Seiler en Lola T70 Mk III B (#7) emmène la meute suivi par Pierre-Alain France lui aussi en Lola T70 Mk III B (#70) et Philippe Gache à la troisième place quant à lui en Lola T212 (#111). Mais alors que le peloton n’a effectué que trois tours, la #111 tombe dans le classement. Elle est à l’arrêt au niveau du Chemin aux Bœufs. Philippe enlève son casque, fin de la course pour la T212. Première place pour Toni Seiler (#7) qui tourne comme un métronome avec 21 secondes d’avance sur la Lola T70 Mk III B de Pierre-Alain France (#70) et Emmanuel Brigrand en Chevron B19 (#97) qui récupère ainsi la troisième marche du podium. Sans grande surprise Toni Seiler remporte l’épreuve haut la main, bravo !

2.0L Cup

Le plateau 2.0L Cup ouvre le bal de la seconde partie de la journée. Pour rappel, il s’agit d’une course de Porsche 911 à mécanique de deux litres de cylindrés, la vraie différence ne se fait donc pas dans la performance des voitures mais au niveau de la qualité du pilotage. Le départ est lancé, c’est la #37 et Xavier Dayraut qui prends le départ. Rapidement deux pelotons se forment. Alors qu’il reste 59 minutes de temps réglementaire, une pluie abondante s’invite sur la piste. La Direction de Course place l’épreuve sous Full Course Yellow, la sécurité passe avant tout. Après quelques minutes, retour à la normale. Mais le circuit reste difficile à appréhender. Le pitstop est ouvert, les pilotes doivent marquer cet arrêt obligatoire. Fin de la fenêtre et c’est la #19 de Turner / Zanchetta qui est en tête. Il faut bien avouer que le pilote est surprenant depuis le début de la course. Et pourtant, il part en tête à queue. L’erreur lui est fatale. Il se retrouve en bas du classement. La #16 de Damien Kohler qui prends l’avantage mais plus pour très longtemps. En effet, il est placé sous enquête pour un pitstop non réglementaire. Le couperet tombe, deux minutes de pénalité. Il donne l’avantage à Xavier Dayraut (#37) et Harvey Stanley (#1).

Heritage Touring Cup

Il est l’heure pour les voitures de l’Heritage Touring Cup d’entrer en piste. Le temps est plus clément mais certains pilotes parient néanmoins sur les pneumatiques. En effet Maxime Guenat en Ford Capri RS 3100 (#50), prends la tête de cette épreuve avec des pneus pluie, il est rapidement rejoint par Emile Breittmayer (#123) qui, parti quatrième sur la grille avec des pneus sleak, se loge en deuxième position. Le pistop est ouvert, le leader rentre aux stands. Mais alors qu’il est reparti depuis plus d’un tour Maxime Guenat (#50) marque un nouvel arrêt qui lui fait perdre de précieuses secondes. Cela fait clairement les bonnes affaires de la Ford Capri RS 3100 (#123) qui se dirige clairement vers la victoire. Et pourtant Maxime Guenat (#50) ne lâche rien et réalise le tour de piste le plus rapide à plusieurs reprises. Rien n’est perdu. Il ne reste plus que treize minutes de course, voiture de sécurité pour une Ford Capri. Il s’agit de celle de Maxime Guenat (#50) qui, malheur, a perdu une roue et est désormais contrainte d’abandonner. La tête de course revient ainsi à Emile Breittmayer (#123), Damien Kohler (#16) et Olivier Breittmayer (#22). Une bien belle course pour Gipimotor qui aligne donc trois voitures sur le podium.

Fifties’ Legends

Les doyennes du plateau Fifties’ Legends prennent le départ. Eugene Deleplanque en TVR Grantura MK III (#7) est suivi de David Barrere en Mini Cooper S (#25) et Felix Godard avec la Cooper T39 (#77). Le trio de tête maintient le rythme pendant plusieurs tours mais la Cooper T39 (#77) fait tout pour remonter. Sa conduite sportive lui fait faire une impressionnante sortie au niveau du raccordement. La voiture part en travers mais évite le bac à gravier. Pourtant, Felix Godard ne chute pas dans le classement. Il arrive même à gagner une place en passant en seconde position après l’arrêt obligatoire au stand. La TVR Grantura MK III (#7) mène toujours le jeu mais alors qu’il reste moins d’une minute de temps réglementaire, la direction de course sanctionne Eugene Deleplanque pour abus de track-limit et le positionne donc à la troisième place. Felix Godard (#77) remporte l’épreuve avec à ses ses côtés David David Barrere (#25).

Classic Endurance Racing 2

Dernière course de l’Historic Racing by Peter Auto et c’est le plateau Classic Endurance Racing 2 qui vient clore le week-end. Très rapidement, Maxime et Dominique Guenat respectivement en Lola T286 (#50) et TOJ SC30 (#49) trustent les deux premières places. Mais Franck Morel en TOJ SC30 (#131) ne compte pas se laisser faire et trouve finalement une ouverture, il passe devant Dominique Guenat (#49). On remarque par ailleurs que Philippe Scemama avec sa Lola T600, plutôt habitué à être leader, est plus lent que sur les précédents meetings. Pour autant la #600 remonte progressivement pour atteindre la quatrième place. En parallèle, la Direction de Course avertit Franck Morel (#131) et Dominique Guenat (#49) alors deuxième et troisième pour abus de track limit au niveau de la courbe Dunlop, cela pourrait faire les bonnes affaires de Philippe Scemama (#600). Mais les deux gentlemen ont bien pris en compte l’avertissement et ne cèdent aucune seconde !


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